périlleux, euse
adj. (pé-ri-lleû, lleû-z', ll mouillées, et non pé-ri-yeû)
- 1Où il y a du péril.
Oeuvres extérieures : il n'y a rien de si périlleux que ce qui plaît à Dieu et aux hommes
. [Pascal, Pensées]Le théâtre, fertile en censeurs pointilleux, Chez nous pour se produire est un champ périlleux
. [Boileau, L'art poétique]S'il est périlleux de tremper dans une affaire suspecte, il l'est encore davantage de s'y trouver complice d'un grand
. [La Bruyère, IX.]Saut périlleux, voir SAUT.
- 2Il se dit du péril que fait courir la beauté.
La sagesse pallie les défauts des corps, ennoblit l'esprit, ne rend la jeunesse que plus piquante et la beauté que plus périlleuse
. [La Bruyère, III] - 3Qui affronte les périls (sens qui a vieilli).
Je suis fort périlleux
. [Corneille Th. le Geôlier de soi-même, III, 6]
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